Lors de ce séminaire, plutôt que de se questionner sur le rapport entre le paysage et la politique, on envisagera le paysage comme forme essentiellement politique, c’est-à-dire comme la forme naturelle ou ontologique du politique, de l’être-au-monde et de son partage. C’est assurément là un vaste programme, pour ne pas dire un pari, mais une exigence aussi, comme un appel, voire comme une adresse. Comme une utopie, à ceci près peut-être que ce qui s’avance là, comme le là même du singulier-pluriel de l’existence, ne renverrait en quelque sorte à rien d’autre qu’à l’espacement même de tout être dans un régime de finitude générale, dont le topos ou l’espace même aurait le nom de paysage et au-delà ou à travers lui de monde, cette communauté ou co-exposition de tous les paysages, toujours ouverte et ouvrante, se déployant comme leur tressage ou leur nouage même. …
No Comments